Cappadoce
- Octobre
2005
La Flore
- L'automne est une bonne époque pour visiter cette région
: tempétature agréable et belles couleurs. Cependant ce n'est pas
la meilleure saison pour l'observation de la flore, bon nombre d'espèces
n'étant plus en fleur. L'altitude moyenne est de 1000 m avec quelques hauts
sommets volcaniques (Erciyes 3916m, Hasan Dagh 3268m). L'été est
chaud et sec, l'hiver froid avec de la neige. Les espèces rencontrées
appartiennent en grande partie à un ensemble que l'on rencontre depuis
le pourtour méditerranéen jusqu'à l'ouest de l'Himalaya (Il
y a bien sûr des nuances et des exceptions comme les spécialistes
le diraient). Certaines espèces se rencontrent déjà en France
(Anthemis
cretica, Centaurea
solstitialis, Tanacetum
parthenium, Xeranthemum
annuum, Viburnum
opulus, Arthrocnemum
macrostachyum, Salsola kali, Hippophae
rhamnoides - répandu jusqu'en Asie centrale, Erodium cicutarium,
Malva sylvestris, Jasminum
fruticans, Glaucium
corniculatum...). Depuis la France il faut atteindre le Sud Est de l'Europe pour en voir
apparaître d'autres (Helichrysum
plicatum, Senecio
vernalis, Scutellaria
orientalis, Cotoneaster
nummularius, Suaeda prostrata, Juniperus deltoides...). Enfin il en est qui ne se rencontrent pas en Europe, restreintes
au sud ouest de l'Asie ou débordant plus à l'Est (Pistacia
khinjuk, Echinophora
tournefortii, Noaea
mucronata, Anchusa strigosa, Crocus
cancellatus, Euphorbia
macroclada, Salvia
recognita, Acantholimon
acerosum, Crataegus
azarolus, Prunus
argentea...).
Si vous lisez l'introduction de l'ouvrage
de G. Pils vous apprendrez que la flore de Turquie comprend un taux important
de plantes endémiques. On peut résumer les explications de l'auteur
en retenant deux éléments : La Turquie est un pays de montagne ce
qui favorise la spéciation et ces montagnes n'ont pas connu, au quaternaire,
d'importantes glaciations qui dans d'autres pays ont fait disparaître bon
nombre d'espèces. Je n'ai pu hélas photographier qu'une seule plante
endémique : Hedysarum
pestalozzae.
Les
excursions - Nous avons réalisé des excursions tranquilles,
axées sur la visite des nombreuses églises taillées dans
le rocher (cendre volcanique durcie), et les paysages regorgeant de formes curieuses.
Nous avons traversé de nombreux vergers abandonnés où nous
pouvions savourer raisins et pommes.
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Première neige sur
le Hasan Dagh (3268 m) | Une des
nombreuses église troglodyte |
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Feuillage d'automne |
Un paysage sculpté par l'érosion |